mercredi 6 juillet 2016

La merditude des choses par Dimitri Verhulst


Synopsis

   Dimitri vit chez sa grand-mère dans un trou perdu de Belgique, avec son père et ses trois oncles - soiffards invétérés et fans furieux de Roy Orbison. Entre deux cuites, des amours sales, une course cycliste nudiste et la ronde des huissiers, le clan des Verhulst parasite, fier de sa nullité. Une certaine forme de bonheur, qui ne convainc pas les services sociaux...







Plus d'infos


Auteur : Dimitri Verhulst
Titre : La merditude des choses
Titre original : De helaasheid der dingen
Éditions : Denoël (10/18)
Genre : Autobiographie romancée
Pages : 214
Bande annonce du film :








Mon avis


      Ce roman est le dernier que j'ai lu pour mon cours de français cette année et je devais en faire une présentation orale, je pense que je n'ai pas besoin de m'étendre sur le fait que ce n'est pas du tout ma tasse de thé.

      La seule consigne pour diriger notre choix (car on présentait tous un livre différent) était de choisir un roman de littérature adulte écrit par un auteur belge. Je dois bien avouer que je ne connaissais aucun roman qui pourrait m'intéresser dans cette "catégorie", je m'en suis donc totalement remise à mon libraire.

      L'histoire n'est d'ailleurs pas du tout de celles qui m'intéressent et, avant de commencer ma lecture, je craignais que l'auteur n'ait fait le choix, comme Zola (oui, je tiens cette référence de mon cours de français), d'écrire avec une sorte de dictionnaire de la langue verte. C'est le genre de choses qui m'auraient empêchée d'accrocher à l'histoire. Contrairement à mes craintes, c'est une plume assez sophistiquée et, je trouve, très agréable à lire.

      Un point qui peut paraître déstabilisant, au début en tout cas, c'est le fait que les chapitres ne sont pas du tout dans l'ordre chronologique. Les premiers ne semblent pas avoir de liens particuliers et racontent des événements plus ou moins précis de la vie de Dimitri. Par la suite, on finit par avoir une vue plus ou moins d'ensemble. Ce que l'auteur fait parfois, c'est lâcher une bombe, comme la mort d'un personnage, à la fin d'un chapitre et de ne plus en reparler avant la fin du roman.

      C'est un livre qui, sans être un page-turner, se laisse lire facilement et il a, évidemment, aisément dépassé mes attentes.


      "Il y a d'innombrables objets mais toutes les vraies collections se résument à l'éternelle même centaine d'objets. Car il faut collectionner quelque chose qu'une masse d'autres idiots collectionnent. Les biologistes ont certainement des choses amusantes à raconter là-dessus."


Ma note : 3,5/5

-Justine-

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