mercredi 1 février 2017

Le faire ou mourir par Claire-Lise Marguier


Synopsis

   Vus de l'extérieur, ils faisaient plutôt peur, ceux de la bande à Samy, avec leurs coupes de cheveux étranges, leurs vêtement noirs, leurs piercings...

   Mais le jour où les skateurs s'en sont pris au nouveau du collège, Dam, avec son physique de frite molle, c'est Samy qui s'est interposé et lui a sauvé la mise. Et c'est comme ça qu'ils se sont rencontrés, et que l'histoire a commencé. Samy a essuyé le sang qui coulait de la tempe de Dam, avec sa manche noire. C'était la première fois que quelqu'un le touchait avec autant de douceur...




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Auteur : Claire-Lise Marguier
Titre : Le faire ou mourir
Édition : Rouergue
Genre : Contemporain
Pages : 103







Mon avis


      J'ai entendu parler de ce livre pour la première fois il y a très, très longtemps mais plus du tout ces dernières années. Cependant, lorsque je l'ai aperçu en librairie l'autre jour, je me suis immédiatement rappelée de l’intérêt qu'il avait suscité chez moi.

      Ce n'est pas la première histoire de ce genre que lis/regarde (je vous conseille d'ailleurs fortement le film "Suicide Room" si vous appréciez ce genre de récit) et étant donné qu'il est sorti il y a déjà un certain temps, j'avais un peu peur de me retrouver face à un amoncellement de clichés.

   Il semblerait que je me sois inquiétée pour rien. J'ai trouvé que, bien que ce soit le premier roman de l'auteure, elle a manié les tiraillements des personnages avec beaucoup de talents. Je me suis profondément attachée à Damien et j'ai vécu ses souffrances mais aussi ses joies avec lui. J'ai l'impression que ça faisait une éternité que je ne m'étais pas autant attaché à un personnage (j'étais en panne de lecture aussi...).

   Les choses dénoncées au travers de sa famille restent vraies et ça en est d'autant plus déchirant. Heureusement, Samy et sa mère sont là pour éclairer le monde entier. Ils sont d'une telle bonté que je ne peux que les aimer sans restrictions.

   Le style est assez particulier, c'est comme suivre directement les pensées de Damien. Personnellement, ça m'a juste fait bizarre la première fois qu'il y a eu un dialogue mais après c'est tout. Je n'ai pas eu de difficultés à rentrer dans l'histoire, au contraire j'ai trouvé la narration très fluide.

      En conclusion, je recommande très fortement ce livre avec plusieurs années de retard même si j'éviterai de le lire si vous voulez quelque chose de joyeux à votre place. J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.


Ma note : 9,5/10

-Justine-

mardi 3 janvier 2017

Finis terrae par Nathalie Stalmans

Synopsis
 
    Bruxelles, 1615. En plein cœur des prairies marécageuses bordant la Senne, Jérôme de Meester esquisse le tracé de la future rue Neuve. Finis terrae s’inspire de l’histoire des habitants du dernier témoin de cette époque, une maison quatre fois centenaire, classée, bordant l’artère devenue aujourd’hui la plus commerçante de la ville. 
    Capitale d’un « état-tampon » séparant les puissances ennemies, terre de passage où se croisent des armées errantes en quête de solde, des colporteurs, des comédiens et des peintres, des voyageurs et des émigrés de toutes les nations, Bruxelles, sous le régime espagnol, est convoitée, bombardée, ruinée, reconstruite. Les hommes y défendent âprement leurs privilèges, vénèrent les saints et se méfient de la religion, haïssent la France et copient Versailles, parlent en français, chantent en flamand, se saoulent avec philosophie et rêvent d’une société plus juste. Bruxelles, au XVIIe siècle, se cherche déjà une identité


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Auteur : Nathalie Stalmans
Titre : Finis Terrae
Éditions : Terre de Brume
Genre : Historique
Pages : 288



https://booknode.com/finis_terrae._sous_les_paves,_l_enfer_01582655



Mon avis

    J'ai du lire ce livre dans le cadre du Prix des Lycéens de Littérature en Belgique et je dois bien avouer qu'il ne me tentait absolument pas. Je ne suis déjà pas fan des romans historiques à la base mais l'histoire d'une rue que j'ai dû arpenter deux fois tout au plus... autant dire que je n'en avais rien à faire. La seule chose qui m'intéressait un tant soit peu était le fait que, au moins, ça parle de mon pays et de sa capitale. Mon appréciation de ce livre a donc sûrement été fortement influencée par ce fait et pas uniquement par sa qualité.

    J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans le livre et à comprendre le début de l'histoire car l'auteure cite énormément de noms, de lieux et de faits historiques que, pour la plupart, je ne connaissais pas. Heureusement, au fur et à mesure il y en a eu de moins en moins, ou alors ils étaient mieux expliqués, et j'ai pu finir par remettre les éléments en place pour comprendre la globalité de l'histoire même si je suis sûre que certaines choses m'ont échappées.

    L'histoire s'étend sur plusieurs générations et à chaque chapitre, le point de vue change et c'est un nouveau personnage qui prend le relais. Il est donc parfois difficile de ne pas se perdre dans l'histoire et de saisir les relations entre tous les personnages. Heureusement qu'il y a un arbre généalogique au début du livre (hélas je ne m'en suis rappelée qu'à la toute fin du roman). Bien que j'aie parfois eu quelques difficultés à suivre l'histoire, j'ai beaucoup aimé cette construction du récit.

    Certes, ce roman raconte l'histoire de la Rue Neuve. Cependant, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas de but réel au récit  car la fin est très abrupte. Avec mes amis, on s'est demandé où voulait finalement en venir l'auteure car on a l'impression qu'elle aurait pu arrêter son histoire à n'importe quel autre moment du livre, ça n'aurait rien changé.

     Bien que le sujet du livre ne m’intéresse pas et que je n'aie pas spécialement pris de plaisir à le lire, je ne me suis pas ennuyée. Je me suis laissée porter par l'histoire et, bien que ce roman ne soit pas addictif, quand j'étais dedans, j'y étais bien.

    En conclusion, le thème de ce roman ne m’intéressait vraiment pas et j'ai parfois eu du mal à comprendre l'histoire. Cependant, je ne me suis pas ennuyée en lisant ce livre et j'ai bien aimé la manière dont l'auteure a construit son récit.

Ma note : 3/5

-Chanael-


mardi 29 novembre 2016

Harry Potter et l'enfant maudit par John Tiffany, Jack Thorne et J.K. Rowling

Synopsis
 

    Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.
 
 



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Auteur : John Tiffany, Jack Thorne et J.K. Rowling
Titre : Harry Potter et l'enfant maudit
Éditions : Gallimard
Genre : Fantasy, Théâtre
Pages : 341








Mon avis


     Alors, pour commencer, je sais que c'est inutile de faire une chronique sur ce livre car on en parle déjà partout. Cependant, j'ai tout de même envie de le faire car on ne sait jamais que j'y ajoute un petit plus et puis, pour moi-même, ça me fait plaisir de pouvoir en parler vu que je suis une fan inconditionnelle de HP. Je peux cependant reconnaitre que pour le coup, J.K. n'a pas assuré.

    Pour commencer, j'ai trouvé tous les personnages plus stupides les uns que les autres. Seul Drago est resté censé selon moi. Harry est complètement aveugle et stupide, Ron et Hermione sont un peu caricaturés, Albus est inconscient et met la vie de tout le monde en danger parce qu'il ne sait pas prendre la peine de réfléchir deux minutes à ses actes et Scorpius a beau faire partie des plus honorables, il ne peut s'empêcher de céder aux caprices d'Albus. Je ne mâche pas mes mots mais c'est parce qu'ils m'ont vraiment déçue.

    Ensuite, je ne comprends pas comment J.K. Rowling a pu accepter un livre reposant sur un fait qui est incohérent par rapport à ses propres écrits. En effet, dans le tome trois, le temps est une boucle alors qu'ici, lorsqu'ils changent un élément dans le passé, cela influence le présent (ce qui n'est donc pas le cas lorsque le temps est une boucle ^^). Ça reste la même magie, même si ça se passe des années plus tard, les principes fondamentaux ne devraient pas changer.

    Ce livre manque cruellement de finesse. L'histoire est très superficielle, assez prévisible et tout est exagéré et parfois même caricaturé, je trouve. C'est-à-dire que je conçois que changer un tout petit truc très loin dans le passé peut avoir un énorme impact mais, dans ce livre, ça n'a même plus de sens, ils modifient le monde plus que nécessaire.

    Pour finir avec les points négatifs, je voulais juste mentionner que je suis d'accord avec ceux qui disent que ce roman ressemble à une fanfiction... une mauvaise fanfiction.

     Cependant, j'ai décidé de ne pas mettre de côte en dessous de la moyenne à ce roman car, malgré tous les défauts que je viens de citer, j'ai passé un super moment en lisant ce livre, tout simplement parce que c'était ma première lecture en VO (très facile à lire pour un premier livre d'ailleurs ^^) et que j'étais contente de pouvoir lire un livre en anglais et de retrouver l'univers d'Harry Potter sans pour autant relire les anciens tomes. De plus, j'ai appris quelques nouveaux trucs qui me permettent d'encore étoffer ma culture de Potterhead (Youpiiiiie !). Et enfin, pour conclure, c'était la première fois que je lisais une histoire sur la seconde génération car, jusqu'à présent, ça ne m'avait jamais intéressée et j'ai donc été contente de la découvrir à travers des écrits acceptés par J.K et non par une fanfiction.

Ma note : 2.5/5

-Chanael-

mercredi 26 octobre 2016

Lockwood & Co. T.3 : Le Garçon fantôme par Jonathan Stroud


Synopsis


Un fantôme hante votre demeure ?
Lockwood & Co. va vous en débarrasser !

   La pire épidémie de spectres que Londres ait jamais connue ? Une aubaine pour les affaires de l'agence Lockwood & Co., qui se retrouve vite débordée. Anthony Lockwood décide donc d'engager une nouvelle assistante. Ultra-organisée, terriblement efficace et délicieseusement sophistiquée, Holly a tout pour plaire... aux garçons. Lucy la prend aussitôt en grippe, et les tensions se multiplient au sein de l'agence. Pourtant, il n'est pas prudent de nourrir des rancoeurs lorsque des fantômes avides d'émotions rôdent dans les parages...



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Auteur : Jonathan Stroud
Titre : Lockwood & Co. T.3 : Le Garçon fantôme
Titre V.O. : Lockwood & Co. T.3 : The Hollow Boy
Éditions : Albin Michel
Genre : Fantastique
Pages : 455
Chroniques : Tome 1 - Tome 2





Mon avis

Attention : cette chronique spoile probablement des éléments du premier tome.


      J'aime beaucoup cette série mais... quand j'ai lu la quatrième de couverture j'ai faits la grimace. L'arrivée d'une rivale de ce genre est une situation que je trouve absolument ridicule en elle-même et, en plus, beaucoup trop utilisée. J'étais donc très appréhensive mais ce n'est pas ça qui allait m'arrêter.

      Hélas, l'intrigue, même quand les personnages font autre chose, tourne toujours autour de cet élément et ça m'a exaspéré au possible. Le seul point positif est que l'auteur à fait autre chose que la résolution bateau de cette trame. Heureusement car, sinon, j'aurais perdu toute foi en lui.

      Je n'arrive pas à croire que je vais dire ça mais Lockwood, mon personnage préféré, m'a totalement cassé les pieds. Je ne pensais pas que ça arriverait un jour donc j'en suis plutôt triste. Reste plus qu'a espérer que ça s'améliorera par la suite. Le seul personnage que j'ai apprécié était Georges et pourtant on n'a pas eu un bon début. Georges, ma bouée de sauvetage. 

      En dehors de tout ça, le scénario se complexifie et devient encore plus intéressant. Les enjeux prennent de l’ampleur et je crois pouvoir m'avancer en disant que ça sent la grosse conspiration.

      J'espère sincèrement que l'ambiance sera meilleure dans le prochain tome mais vu le cliffhanger de fin de celui-ci, j'en doute fortement. Il y a même des chances pour que ce soit pire. Sauve-moi, Georges.


"La bouteille d'eau atteignit Lockwood en plein front et le fit basculer par la fenêtre."


Ma note : 8/10

-Justine-

dimanche 23 octobre 2016

Today we live par Emmanuelle Pirotte

Synopsis
 
    Décembre 1944. C'est la contre-offensive allemande dans les Ardennes belges. Pris de panique, un curé confie Renée, une petite fille juive de 7 ans, à deux soldats américains. Ce sont en fait des SS infiltrés, chargés de désorganiser les troupes alliées. Les deux nazis décident d'exécuter la fillette. Au moment de tirer, Mathias, troublé par le regard de l'enfant, tue l'autre soldat.
Commence dès lors une cavale, où ils verront le pire, et parfois le meilleur, d'une humanité soumise à l'instinct de survie.

Aucun personnage de ce roman palpitant n'est blanc ou noir. La guerre s'écrit en gris taché de sang. Une écriture efficace et limpide.




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Auteur : Emmanuelle Pirotte
Titre : Today we live
Éditions : Le Cherche Midi
Genre : Historique
Pages :238








Mon avis


    J'ai lu ce livre pour l'école dans le cadre du Prix des Lycéens en  Belgique. Étant en train d'étudier la seconde guerre mondiale en histoire et sachant que c'est l'une des seules périodes de l'histoire qui ne m'ait jamais intéressée, c'est tout logiquement que je me suis dirigée vers cette histoire pour commencer. De plus, cela faisait longtemps que j'avais envie de lire un roman du point de vue d'un SS. Hélas, vu que l'allemand n'éprouve aucun remord, je n'ai pas trouvé ce que je recherchais de ce coté là.
    On aurait pu penser que le livre serait lourd vu le contexte historique mais, finalement, celui-ci n'est pas très présent. Certes, nous sommes entourés de soldats mais l'histoire se passe tout le temps dans le même lieu et, à partir de là, la guerre qui fait rage autour n'influence plus tellement la vie des personnages. Ils doivent simplement rester cachés. Personnellement, ce coté là ne m'a pas dérangée mais je comprendrais que ce soit le cas pour certains qui désirent se plonger dans l'époque.
    Le livre repose sur l'opération Greif qui se passe durant la bataille dans les Ardennes belges. Je n'en avais jamais entendu parler mais j'ai adoré découvrir cette "anecdote", qui n'en est pas vraiment une, de l'histoire. En effet, en 1944 certains SS allemands ont avancé sous couvert car ils avaient revêtu l'équipement américain et avaient appris à se faire passer pour des Alliés.
     De plus, comme je l'ai dit ci-dessus, les personnages sont très statiques dans ce roman. Alors que le résumé promettait une cavale, je les ai trouvé bien passifs.
     
    J'ai adoré l'écriture de ce roman car elle est fluide et légère : les pages se tournent toutes seules. Cette légèreté permet de diminuer la lourdeur de l'ambiance, du moins c'est comme ça que je l'ai ressenti, de la cave dans laquelle les personnages sont forcés de se cacher. 
     Je suis consciente que c'est un petit plus qui n'a pas grande importance mais j'ai beaucoup aimé voir les personnages parler wallon. Si ça n'avait été le cas , ça aurait été moins réaliste. Et puis, même si je comprends à peine cette lange, elle est très fleurie et plaisante à écouter. 

    Le gros point fort de ce livre est la relation extraordinaire entre Renée et Mathias. Je ne saurais pas la décrire mais l'auteure a dû faire un gros travail dessus car elle me semblait presque magique tellement elle était profonde, belle et pure.

    Finalement, le livre m'a beaucoup plu mais j'ai été un peu déçue que les protagonistes ne vivent pas plus d'aventure.

Ma note : 4/5

-Chanael-

mardi 18 octobre 2016

Six of Crows T.1 par Leigh Bardugo


Synopsis

   Kaz Brekker, dit "Dirtyhands", est le chefs des "Six of Crows", une équipe de malfrats aux talents exceptionnels : Inej, espionne défiant les lois de la gravité ; Matthias, soldat assoiffé de vengeance ; Nina, Grisha aux puissants pouvoirs magiques ; Wylan, fugueur des beau quartiers, expert en démolition, et enfin, Jesper, tireur d'élite accro au jeu.

   Ensemble, ils peuvent sauver leur monde de la destruction... s'ils ne s'entretuent pas avant ! 




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Auteur : Leigh Bardugo
Titre : Six of Crows T.1
Titre original : Six of Crows T.1
Éditions : Milan
Genre : fantasy
Pages : 558






Mon avis


      Je n'avais jamais lu de roman par Leigh Bardugo malgré tout le bien que j'avais entendu sur ses histoires. Je ne regrette absolument pas d'avoir tenté l'expérience.

      Bien qu'il n'ait pas réellement de faiblesse, ça force est clairement dans ses personnages. J'ai trouvé cela très agréable de finalement suivre des "bad guys" qui sont réellement méchants, pas parce qu'ils n'ont absolument pas le choix mais parce que la vie leur a craché à la figure et qu'ils ont décidé de lui rendre la pareille. Ces personnages, comme de véritables êtres humains, ne sont ni tout noirs ou tout blancs et n'ont pas tous le même ton de gris.

      Des choses horribles sont, en effet, arrivées aux personnages principaux et elles les ont réellement marquées, ces expériences font parties d'eux maintenant. Je suis toujours effarée quand, dans le jeunesse surtout, les traumatismes que vivent les personnages glissent sur eux sans les atteindre. 

      Les personnages sont la force de ce roman, oui, mais les autres éléments ne sont pas en reste non plus. J'ai trouvé l'univers fantastique ! On ne s'étend jamais dessus car c'est une constante sûre. On sent que l'auteure le maîtrise et l'a développé grâce à sa précédente trilogie. Il puise dans plusieurs cultures du monde réel et les ré-explore, j'ai trouvé ça captivant.

      L'aventure poursuivie ici ne sort pas de nulle part et est préparée à l'avance, cela, pourtant, n'enlève rien à l’excitation et au suspense de l'histoire. On sent plutôt que tout est abouti et maîtrisé dans ce roman. Je l'ai trouvé captivant et j'ai hâte de lire la suite.


" - Pas de sanglots.
       - Pas de tombeaux."


Ma note : 9/10

-Justine-

lundi 26 septembre 2016

Quand la nuit devient jour par Sophie Jomain

Synopsis

 


    On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La dépression.
Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.
Le 6 avril 2016.
Par euthanasie volontaire assistée.


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Auteur : Sophie Jomain
Titre : Quand la nuit devient jour
Éditions : Pygmalion
Genre : Contemporain
Pages : 235






Mon avis


    Dès que j'ai vu ce livre, j'ai su que je devais le lire, et vite ! En effet, je ne sais pas si je l'ai déjà dit (je suis presque sûre que si) mais Sophie Jomain est l'une de mes auteures préférées, donc j'essaie de lire tout ses livres. De plus, j'adore les livres où l'on suit des personnages torturés, tout simplement parce que la psychologie m'intéresse énormément et que je suis très curieuse de savoir et de comprendre comment on peut en arriver à un tel point de non retour. En bref, Sophie Jomain + livre parlant d'euthanasie = lecture immédiate.

     Je suis mitigée à propos du début. En effet, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre à cause de l'écriture et en même temps je pense que c'est le moment que j'ai préféré (oui je suis bizarre). Durant les trente premières pages, la narratrice raconte toutes ses années de souffrance et toutes les étapes par lesquelles elle est passée pour en arriver à prendre une telle décision. Cependant, ça se passe très vite. L'histoire est rythmée par son poids qui ne cesse de varier entre anorexie et obésité.


     Le thème abordé dans ce roman est très sérieux et lourd. Cependant, ce livre n'est pas pesant car, malgré ses crises et son mal être, Camille, le personnage principal, est très vive et spontanée dans ses propos mais aussi dans ses actes.

     D'un autre côté, Marc, son médecin, apporte également de la légèreté car il est très surprenant et aborde le cas de Camille avec énormément d'humanité sans nous bourrer le crâne de termes médicaux. J'ai d'ailleurs adoré ce protagoniste car il possède les mêmes valeurs que moi et a ce côté humain dont j'ai parlé qui est très important dans un livre comme celui-ci.

     Par contre, je n'ai pas du tout trouvé la romance entre Marc et Camille intéressante. Cependant, même si elle est très importante, je suis contente qu'elle n'aie pas pris trop de place dans ce roman car j'aurais été très déçue de lire une histoire d'amour au lieu du raisonnement de Camille par rapport au suicide.

     Je suis très mitigée par la fin car à la fois je déteste les fins ouvertes et en même temps celle-ci était vraiment géniale. En tout cas, personnellement j'ai adoré mais je reste tout de même frustrée de ne pas détenir LA vérité, LA vraie fin.

     Je suis Belge mais je n'ai pas l'habitude de lire des livres se passant en Belgique et encore moins à Liège qui est la seule "grande" ville de Belgique où je vais régulièrement. J'ai donc beaucoup apprécié lire ça et en même temps j'avoue avoir été outrée par quelques affirmations que Sophie Jomain a fait sur les Belges. Rien de sagréable mais je n'étais pas tout à fait d'accord, du coup j'étais obligée de montrer mon mécontentement. Voilà, c'est fait.

    J'ai donc beaucoup aimé ce livre mais en même temps je n'y ai pas trouvé autant de développement psychologique que je l'espérais donc je suis un peu déçue. Cependant, c'est quand même un très bonne lecture et, soit dit en passant (pour terminer sur un note futile), j'adore la couverture.


Ma note : 8,5/10


-Chanael-