Synopsis
Bruxelles, 1615. En plein cœur des prairies marécageuses bordant la
Senne, Jérôme de Meester esquisse le tracé de la future rue Neuve. Finis
terrae s’inspire de l’histoire des habitants du dernier témoin de cette
époque, une maison quatre fois centenaire, classée, bordant l’artère
devenue aujourd’hui la plus commerçante de la ville.
Capitale d’un « état-tampon » séparant les puissances ennemies, terre de
passage où se croisent des armées errantes en quête de solde, des
colporteurs, des comédiens et des peintres, des voyageurs et des émigrés
de toutes les nations, Bruxelles, sous le régime espagnol, est
convoitée, bombardée, ruinée, reconstruite. Les hommes y défendent
âprement leurs privilèges, vénèrent les saints et se méfient de la
religion, haïssent la France et copient Versailles, parlent en français,
chantent en flamand, se saoulent avec philosophie et rêvent d’une
société plus juste. Bruxelles, au XVIIe siècle, se cherche déjà une
identité
Plus d'infos
Auteur : Nathalie Stalmans
Titre : Finis Terrae
Éditions : Terre de Brume
Genre : Historique
Pages : 288
Mon avis
J'ai du lire ce livre dans le cadre du Prix des Lycéens de Littérature en Belgique et je dois bien avouer qu'il ne me tentait absolument pas. Je ne suis déjà pas fan des romans historiques à la base mais l'histoire d'une rue que j'ai dû arpenter deux fois tout au plus... autant dire que je n'en avais rien à faire. La seule chose qui m'intéressait un tant soit peu était le fait que, au moins, ça parle de mon pays et de sa capitale. Mon appréciation de ce livre a donc sûrement été fortement influencée par ce fait et pas uniquement par sa qualité.
J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans le livre et à comprendre le début de l'histoire car l'auteure cite énormément de noms, de lieux et de faits historiques que, pour la plupart, je ne connaissais pas. Heureusement, au fur et à mesure il y en a eu de moins en moins, ou alors ils étaient mieux expliqués, et j'ai pu finir par remettre les éléments en place pour comprendre la globalité de l'histoire même si je suis sûre que certaines choses m'ont échappées.
L'histoire s'étend sur plusieurs générations et à chaque chapitre, le point de vue change et c'est un nouveau personnage qui prend le relais. Il est donc parfois difficile de ne pas se perdre dans l'histoire et de saisir les relations entre tous les personnages. Heureusement qu'il y a un arbre généalogique au début du livre (hélas je ne m'en suis rappelée qu'à la toute fin du roman). Bien que j'aie parfois eu quelques difficultés à suivre l'histoire, j'ai beaucoup aimé cette construction du récit.
Certes, ce roman raconte l'histoire de la Rue Neuve. Cependant, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas de but réel au récit car la fin est très abrupte. Avec mes amis, on s'est demandé où voulait finalement en venir l'auteure car on a l'impression qu'elle aurait pu arrêter son histoire à n'importe quel autre moment du livre, ça n'aurait rien changé.
Certes, ce roman raconte l'histoire de la Rue Neuve. Cependant, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas de but réel au récit car la fin est très abrupte. Avec mes amis, on s'est demandé où voulait finalement en venir l'auteure car on a l'impression qu'elle aurait pu arrêter son histoire à n'importe quel autre moment du livre, ça n'aurait rien changé.
Bien que le sujet du livre ne m’intéresse pas et que je n'aie pas spécialement pris de plaisir à le lire, je ne me suis pas ennuyée. Je me suis laissée porter par l'histoire et, bien que ce roman ne soit pas addictif, quand j'étais dedans, j'y étais bien.
En conclusion, le thème de ce roman ne m’intéressait vraiment pas et j'ai parfois eu du mal à comprendre l'histoire. Cependant, je ne me suis pas ennuyée en lisant ce livre et j'ai bien aimé la manière dont l'auteure a construit son récit.
En conclusion, le thème de ce roman ne m’intéressait vraiment pas et j'ai parfois eu du mal à comprendre l'histoire. Cependant, je ne me suis pas ennuyée en lisant ce livre et j'ai bien aimé la manière dont l'auteure a construit son récit.
Ma note : 3/5
-Chanael-