mercredi 18 novembre 2015

Lorsque j'étais une oeuvre d'art par Eric-Emmanuel Schmitt


Synopsis


Qui n'a jamais rêvé de devenir un objet ? Mieux même, un objet d'admiration ? Tel est le pacte que scellent un artiste excentrique et un jeune homme désespéré. Le premier, avide de scandale, propose au second, avide d'exister, de le transformer en oeuvre d'art. Après tout, il n'a rien à perdre, sinon la liberté. 








Plus d'info

Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt
Titre : Lorsque j'étais une oeuvre d'art
Editions : Le Livre de Poche
Genre : Contemporain
Pages : 253





Mon avis

      Lorsque j'étais une oeuvre d'art est le premier livre que j'ai du lire dans le cadre de mon cours de français cette année. Il est en rapport directe avec la matière que nous voyons qui est, comme vous l'aurez sans doute deviné, l'art.

      Je tiens d'abord à vous avertir que ce livre est...particulier. Non, il est très étrange même dérangeant parfois. J'ai été plus que surprise à cause de bien des choses. Par exemple, n'ayant probablement pas très bien compris le résumé que nous avait fait ma prof, je pensais que le personnage allait être maudit et transformé en tableau. Ce ne fut pas du tout le cas ! Il n'y a aucune magie dans ce livre. Ce sont de lourdes opérations qui transformeront le personnage principal et c'est ça et ce qui en découle qui est dérangeant.

      Cette histoire est vraiment du genre qui vous bouscule et qui amène la réflexion. Même si Adam bis est désormais une oeuvre, il est toujours vivant et il ressent les choses comme n'importe qui. On peut vendre une  oeuvre mais pas un être humain. Quelles questions sur les droits de l'Homme cela pose-t-il ? Et bien d'autres choses encore.

      Au travers de ce roman, on rencontre une ribambelle de personnages tellement atypiques, attachants ou détestables. La faiblesse de caractère du héros au début m'a vite exaspéré bien qu'elle soit totalement justifiée car sans elle, il n'y aurait pas eu d'histoire. Il change, ce n'est pas un de ces personnages qui n'a aucune évolution. Je ne pense pas avoir apprécié d'autres personnages en dehors de Fiona et son père, Hannibal. Particulièrement ce dernier je dois dire, c'est lui que j'ai préféré.

      Ce fut une lecture très marquante de par son ampleur symbolique. Il m'a été impossible de deviner la fin et j'ai été agréablement surprise. Si j'ai conseil à vous donner, par contre, c'est de ne pas manger durant les 40 dernières pages...


Ma note : 3,75/5

-Justine-

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